Entre ciel et mer

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Association air mer

 

C’est un peu le but ultime en ce qui me concerne. Utiliser l’aéronef, qui connaît peu les bouchons, pour rejoindre au plus vite le domaine maritime.

Première navigation pour quitter la région parisienne en direction de la mer. Le plus accessible : aérodrome de Mers-les-Bains Le Tréport a 1h15 de vol avec le coyote.

Ce dimanche de septembre, nous bénéficions encore d’une météo exceptionnelle et de températures au delà des normales de saisons : entre 26 et 30 degrés. Aucun vent , une belle journée pour aller à la plage !
Il ne faudrait pas non plus qu’il fasse plus chaud car cela pourrait s’avérer dangereux : air moins dense, donc portance réduite, distance de décollage allongée, turbulence de convection d’air chaud possible.

 

Préparation dossier météo, ravitaillement, check-list prévol effectuée. Je suis prêt et j’attends Olivier mon copilote (…), décollage à 11h00 de Meaux.

Contournement de Paris dans le nord-est (aéroport Charles de Gaule), direction sud de Compiègne puis contournement de l’aéroport de Beauvais également par l’est, route sur Amiens et nord-ouest tout droit vers le Tréport.
Beaucoup de radio à faire, lecture de carte, charge de travail élevée, concentration, le vol passe finalement très vite.

 

J’avais été prévenu avant le décollage par un pilote expérimenté du club : attention prévoir sa descente dans le tour de piste au Tréport suffisamment en avance car la finale est courte. Ne pas hésiter à s’insérer dans le circuit car il y a beaucoup de monde il faut forcer le passage comme sur la place de la Concorde.

 

Le stress augmente à l’approche du Tréport, écoute très attentive de la radio. J’entends du monde, et pour autant, visuellement je ne vois pas d’avion dans le circuit. J’oublie malheureusement la consigne sur les hauteurs du circuit et la courte finale, conclusion je me retrouve trop en finale, et je descends à une vitesse élevée au-dessus des paramètres standard, et en glissade, pour poser néanmoins l’avion sur la piste. Ça le fait, mais mon copilote est fortement inquiet sur la manœuvre…le coyote n’est jamais descendu avec un taux de chute aussi élevé…

Nous sommes posés, roulage jusqu’au parking, le stress redescend. On part chercher de l’essence pour ravitailler avant le vol retour.

 

Puis direction la mer, un bon resto et une bonne baignade sur une plage très fréquentée par cette journée magnifique. Quelques heures de détente.

 

18h30, re décollage, et cette fois c’est Olivier mon copilote, qui fait le chemin retour jusqu’à Meaux. Bon vol, nous arrivons quelques minutes avant la nuit aéronautique (heure coucher du soleil + 30 minutes) , la luminosité a fortement baissé, il est vraiment temps de se poser.

Atterrissage sans problème, très belle journée et des envieux autour de nous !

 

Fly safe !

 

Pascal

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